Dans un village enneigé, la petite Lucie tombe gravement malade. Une louve qui rôde près des habitations lui a jeté un sortilège. La louve réclame sa petite louve qu’un villageois lui a volée. Sinon Lucie mourra. Mais comment rendre cette louvette qui n’est déjà plus qu’une peau pendue au mur ? Romane et Momo, amis de Lucie, décident de contre-carrer la malédiction. Tandis que les villageois ouvrent les hostilités avec les loups, les enfants explorent d’autres voies. à la lisière de la forêt, les ombres des arbres se muent en loups et les enfants en louvettes ; civilisation et monde sauvage s’entrelacent, dans une logique réparatrice.
Avec ce conte de Clémentine Beauvais, la compagnie Joli Mai porte à la scène une fable animiste et philosophique, qui questionne notre rapport à l’altérité, au vivant, à la colère, au pardon et à la réparation.